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Ils parlent de nous !

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📻 Good Morning Hossegor !
Dans la matinale, Bertrand Delaveau, fondateur de My-Sessions nous présente ce service web qui connecte les surfeurs et les photographes via la reconnaissance faciale !
🎶 Programmation musicale de Bertrand : L'Age d'or de Zombie Zombie 🎶
Good Morning Hossegor, la matinale de Wave Radio, à suivre du lundi au vendredi de 8h à 10h sur 89.8 FM et www.waveradio.fm ! Bonne journée
😘
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My Sessions : l’intelligence artificielle au service des surfeurs

Publié le 19/06/2023

Grâce à la reconnaissance faciale de My Sessions, basée à Capbreton, des photographes et des surfeurs peuvent vendre et acheter leurs meilleures photos d’eux sur les vagues d’ici et d’ailleurs, sans se connaître.

Le concept lui est venu lors d’un surf trip au Maroc où cet ingénieur expatrié qui a longtemps travaillé dans l’industrie du pétrole et du gaz au Nigeria, en Irak ou au Qatar, allait en vacances. « J’ai des amis qui y ont un surf camp et quand un photographe débarquait pour proposer les photos qu’il avait faites le matin au groupe, c’était l’effervescence, se rappelle Bertrand Delaveau. Comme de mon côté, je ne suivais pas les groupes et que j’allais surfer plus loin, on ne me proposait pas de photo. Je trouvais ça dommage pour moi comme pour le photographe parce que j’en aurais bien acheté et lui, aurait pu en vendre d’autres. »

DES LANDES AU SRI LANKA

L’idée qu’il développe alors est de « rendre accessibles aux photographes tous les surfeurs qui sont à l’eau, en leur évitant de devoir courir après tout le monde sur la plage, pour gagner du temps et élargir leur marché potentiel ». Pour cela, il les fait se connecter par l’intelligence artificielle (IA) : d’un côté, le photographe prend ses photos, de l’autre le surfeur s’inscrit sur le site en faisant un selfie. « Si les deux matchent, le photographe peut faire une proposition dédiée au surfer qui a été reconnu par l’IA. Des packs de photos peuvent alors s’échanger entre eux, à un prix fixé par le photographe », précise le fondateur de My-sessions.com qui s’est associé à Cédric Tatangelo, un ami ingénieur informaticien à Bondy (Seine-Saint-Denis), chargé du développement du site internet. L’utilisation de la plateforme est gratuite pour les surfeurs et les photographes. Côté modèle économique, si la vente se fait, la société récupère alors une partie de la transaction. « On a un taux de conversion entre 25 et 30 %, une fois que les gens se sont vus en photo », estime Bertrand Delaveau qui pointe une forte demande des surfeurs mais un manque de photographes, qu’ils soient amateurs ou professionnels. C’est pourtant, assure-t-il, une « source de revenu complémentaire intéressante : des photographes font 100 à 200 euros par shoot assez facilement. Le record est à 450 euros pour un après-midi de shoot sans parler à aucun surfer et en faisant 18 ventes différentes au final ! »

Des échanges essentiellement conclus dans les Landes, au Pays basque, en Gironde ou en Bretagne et parfois aussi au Portugal, au Maroc et même une fois au Sri Lanka, grâce à un photographe français en vacances. Au bout de trois ans d’existence, plus de 6 700 surfeurs se sont inscrits sur la plateforme et une quinzaine de photographes y sont actifs chaque mois. Au tout départ depuis Paris, c’est depuis 2020 à Capbreton que la société tente de se développer.

UNE SOURCE DE REVENU COMPLÉMENTAIRE INTÉRESSANTE POUR DES PHOTOGRAPHES

 

Pour se rendre visible sur les plages, un drapeau My Sessions est fourni aux photographes du réseau, professionnels ou amateurs © My Sessions

 

Le surfeur s’inscrit sur le site en faisant un selfie pour être repéré par l’IA sur les photos prises depuis le sable © Hervé Larrose

 

« C’est ici que ça se passe au niveau surf pour se faire connaître en France et en Europe. Cette région qui fait rêver m’a toujours attiré, comme tout le monde ! Il y a le côté village avec l’espace et la nature et aussi beaucoup d’activités comme dans une grande ville », fait valoir le fondateur originaire du Centre, qui avait quitté son travail pour se lancer dans l’aventure. C’est donc aujourd’hui un « crève-cœur » pour lui de devoir retourner dans une grande ville – peut-être Bordeaux – pour trouver du travail, « sans doute dans les énergies renouvelables ».

« Il faut du temps pour que ça fonctionne », admet-il. Dans cet objectif, le site s’ouvre peu à peu aussi au skate, au kite-surf et à d’autres activités de plein air : « On a commencé par le surf qui s’y prêtait bien et on travaille sur le produit pour le rendre encore plus efficace. Quand on voit les avis sur Google, on se rend compte que les gens sont fans du service, alors on continue ! »

https://www.my-sessions.com/

PUBLIÉ PAR

  • Julie DUCOURAU

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Article:
My-sessions.com pour immortaliser les sessions de surf
La start-up propose un site Web mettant en relation les photographes et les surfeurs, dans les Landes notamment, à l'aide de la reconnaissance faciale.

La start-up my-sessions.com est en train de combler un vide sur les line-up de la côte française, et même à l'étranger. Son fondateur, Bertrand Delaveau, installé actuellement à Capbreton, propose, via son site Internet, de mettre en relation photographes, professionnels ou amateurs, et le surfeur lambda, pour que les vagues de chacun soient immortalisées. « My Sessions, c'est une mise en relation facile entre surfeurs et photographes, sans avoir a passer par un échange sur la plage. C'est aussi proposer un service le plus ouvert possible, que l'on soit surfeur, photographe, débutant ou professionnel.»

Inscription gratuite
Le principe est simple : prendre un selfie, puis s'enregistrer sur le site et la reconnaissance faciale fait le reste. Si vous avez été pris en photo en pleine session, vous recevrez un e-mail qui vous invitera à voir les images et les acheter. « Cela permet aux photographes de multiplier les clients potentiels et donc de gagner en rentabilité. C'est un métier dur et peu rémunérateur et notre formule a permis à certains de gagner plus de 800 euros en deux sessions de shooting. My-Sessions.com prend une commission de 20 % sur les transactions. Tout le monde est gagnant et cela permet aux photographes de vivre un peu mieux de leur passion.»

L'inscription sur la plateforme est gratuite pour les photographes comme pour les surfeurs et Bertrand Delaveau en profite pour réfuter les accusations « d'ubérisation » du travail de photographes : « L'utilisation de la plateforme est gratuite et les photographes pourront faire des ventes qu'ils n'auraient pas faites autrement. Le photographe fixe aussi les prix. » La réponse à ceux qui pensent que les photographes attireront plus de monde sur les spots est tout aussi claire : « Nous ne géo-localisons pas les photographes sur les spots, le travail se fait avec les surfeurs à l'eau et aucunement en cherchant à en attirer davantage parce qu'on est là. »

Les amateurs auront enfin la possibilité d'avoir des photos d'eux en train de surfer, comme des pros. Reste à réussir à attirer l'œil du photographe.


Archibald Jaeckin
Sud-Ouest
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Article:

Surfeurs et photographes font bon ménage dans les Landes

La plateforme en ligne My-Sessions permet aux riders de récupérer des prises de vues réalisées par des amateurs ou professionnels, grâce à une technologie de reconnaissance faciale.

C'est Bertrand Delaveau, lui-même pratiquant, qui est à l'origine de cette plateforme basée dans les Landes. Il a été rejoint par Cédric Tatangelo, qui s'occupe de la partie technique.

Pour tous les amateurs de surf, être capturé dans l'appareil d'un photographe en pleine session est une chance. Mais le plus souvent, le rider n’a aucun moyen pour profiter de ces clichés.

C'est le constat fait par Betrand Delaveau, fondateur de My-Sessions. « En 2017, je fréquentais un surfcamp au Maroc. Il y avait un photographe qui était très sollicité, Mais il devait se limiter aux groupes auxquels il avait accès au camp. Moi qui ne suivais pas les groupes, je n’avais pas droit aux photos ».

« Je trouvais ça dommage pour moi car comme tout le monde je les aurais certainement achetées. Mais aussi pour lui parce qu’il shootait sur des spots avec beaucoup de monde… Et pourrait faire bien plus d’heureux s’il pouvait se connecter à tous. Alors j'ai réfléchi à une solution ».

C'est comme ça qu'est venue l'idée de cette plateforme. Bertrand Delaveau se creuse alors l'esprit pour trouver un moyen de mettre en relation surfeurs et photographes. Il est rejoint par Cédric Tatangelo, développeur, en juillet 2020. « Nous nous sommes connus par l’intermédiaire de nos parents. Je lui ai présenté mon projet, et il a été aussitôt séduit ».

L'idée est très simple ; ce sont les photos elles-mêmes qui font le lien. Après une séance de prises de vues, le photographe se rend sur la plateforme, et dépose une photo sur laquelle on voit, de manière assez claire, le visage du surfeur concerné. « Là, notre système de reconnaissance faciale fait le travail ».

« Du coté des surfeurs c’est super simple, il leurs suffit de créer un compte gratuitement avec un selfie, c’est tout. Ils sont ensuite notifiés par mail si une session a matchée avec eux. Ils peuvent ainsi recevoir leurs photos de la part de tous les photographes utilisant la plateforme, sans rien avoir à faire. Ils adorent ! » Ces derniers n'ont plus qu'à confirmer que ce sont bien eux pour avoir accès à toutes les photos de la session postées par le photographe.

« Notre plateforme est ouverte aux photographes amateurs et professionnels, et les photos sont uniquement à vendre par respect par ses derniers. Elles sont proposées en lot à la vente, pour assurer au photographe un revenu pour son travail. Ça évite aussi au surfeur de devoir faire un choix et jetées des photos, surtout que personne d’autre que le surfeur et le photographe n’y a accès. Elles existent autant les garder... »

Un prix plancher est fixé à 15 euros, mais aucun prix plafond n'est imposé. « C'est au bon vouloir du photographe, selon sa propre estimation.  Comme pour le reste les photographes restent totalement libres sur leurs prix et leurs shoots », explique Bertrand Delaveau. Pour autant My-Sessions prend une commission de 20% par vente effectuée, afin de faire tourner son affaire. « C’est transparent et clairement indiqué aux photographes quand ils renseignent le prix pour le surfeur ».

Actuellement, plus de 3.000 personnes sont inscrites sur My-Sessions, avec des fortes concentrations de surfeurs dans les Landes, au Pays basque, mais aussi en Gironde, en Bretagne, et même jusqu'au Portugal. « Cela peut être n'importe où, n'importe quand. L'idée c'est que l'on puisse développer le concept partout dans le monde, et peut-être même de l’étendre à d'autres sports... », conclut Bertrand Delaveau, en glissant qu'une application mobile serait également dans leurs plans.

PrsseLib
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